BatÔjazz 2020
Du19 août au 6 septembre

Le trio d’Ewerton Oliveira fera une halte en Chautagne pour une belle soirée de musique en préambule du festival BatÔJazz qui commencera le mercredi 19 août.

Inspiré par des musiques traditionnelles de l’Amérique Latine et des Caraïbes croisé à un langage jazz, Ewerton Oliveira Trio propose dans son répertoire un autre approche de ce dialogue « Latin Jazz » qui transite entre les traditions et une contemporanéité latino-américaine. Toutes les compositions réalisées pour ce projet, ont été écrites par le pianiste et compositeur brésilien Ewerton Oliveira, qui sera entouré deux extraordinaires musiciens, l’incontournable percussionniste vénézuélien Gustavo Ovales, et le talentueux contrebassiste rhônalpin Michel Molines.

De belles compositions, nuancées, du rythme et de jolies mélodies. - Évoé ! 

Retour à BatÔJazz du groupe Only Cigar Box, qui avaient mis le feu au Bateau en clôture du BatÔJazz 2016 !

Un bon blues bien roots joué sur des Cigar Box Guitar !

 Au début du 19ème siècle, les cigares étaient très populaires aux USA et étaient conditionnés dans des boites de 100 cigares. Vers la fin des années 1800, La production ayant baissé, ils furent emballés dans des boites plus petites. Les pauvres, en ces temps de guerre et de crise, n’avaient pas les moyens de s’offrir un instrument du commerce. Ayant un fort besoin d’exprimer leur tristesse, leur espoir ou désespoir à la mesure de leur condition, et pour fabriquer eux même leurs instruments, ils utilisèrent alors comme résonateur les boites de cigares que jetaient les riches.

Le manche était bien souvent fait d’un manche à balai et les cordes d’un simple fil de coton, de pêche ou de clôture.

Le groupe OCB est né en aout 2013 de l’association musicale d’Orville Grant, guitariste–chanteur et de Teddy Costa, harmoniciste et chanteur, spécialiste du Mississipi Blues.

Depuis des années déjà Orville Grant est en France un des plus fervents promoteurs des Cigar Box Guitars.

Teddy Costa fait partie des harmonicistes français qui font la meilleure promotion du blues dans l’hexagone.

Nul doute qu’OCB mettra le feu au Château de Mécoras avec leur blues-rock énergique et festif en ouverture du BatÔJazz 2020 !

Née à Cuba dans une famille de musiciens, la violoncelliste et chanteuse Ana Carla Maza fait ses premiers pas sur les scènes havanaises dès l’âge de dix ans.  

Aujourd’hui, à vingt-quatre ans, Ana Carla écume les scènes de plus grands festivals de jazz. Sa voix et son jeu, où se mêlent fougue, indolence et grâce, subjuguent le public, mariant à merveille ses racines latines et son approche décloisonnée de la musique.

Ana Carla Maza nous invite à un voyage imaginaire en Amérique Latine où elle revisite les musiques traditionnelles de son enfance ainsi que ses propres compositions, de la bossa nova brésilienne à la habanera cubaine à travers un prisme musical élargi. Rythmes latins, mélodies pop, harmonies jazz et techniques classiques se rencontrent pour créer un univers d’une maturité détonante modelé par une voix suave, des pizzicati percussifs et un archet aérien.

Ils avaient ouvert le premier voyage du BatÔJazz 2016 pour le plus grand bonheur des spectateurs…

C’est avec un immense plaisir que nous les retrouvons en 2020 à Chanaz.

Avec leur son unique, entre jazz, opéra et musique du monde, les musiciens du trio Barolo nous embarquent dans un voyage musical autour de la Mare Nostrum de leurs origines. On ferme les yeux, on se sent voyager dans un film de Fellini avec comme seuls bagages, l’émotion, l’humilité, la musicalité et la générosité. Les trois musiciens de Barolo sont taillés pour les rencontres, le partage et le rêve.

Ce qui frappe d’emblée c’est le caractère unique du son du groupe, dû à l’orchestration peu commune et à l’apport des voix de Rémy et de Francesco. « C’est, dit Philippe le principal compositeur du groupe, un espace de liberté incroyable puisqu’il n’existe pas de formation de ce type dans le paysage. Ce qui nous relie tous les trois en plus de la musique, c’est de porter dans nos origines l’histoire des migrations européennes : la musique comme un passeport des peuples de l’errance ! » Le trio s’est enrichi d’un quatrième compère, Antony Gatta, percussionniste.

Reconnu par ses pairs comme l’un des meilleurs pianistes de jazz de la scène française, il est avant tout guidé, dans tous ses projets, par la passion. Il collabore avec les plus grands artistes et musiciens de la scène française et internationale : Salif Keïta, Manu Katché, André Ceccarelli, Stacey Kent, Michel Jonasz, Gregory Porter, Didier Lockwood, Stéphane Eicher, Ernie Watts, Michel Colombier, Fred Wesley, Henri Salvador, Bobby McFerrin, Michel Legrand, Natalie Dessay, Keziah Jones, Me’shell Ndegeocello, Chris Potter, Erik Truffaz, Daniel Humair, Pierre Bertrand…      Il nous fera le plaisir d’ouvrir cette belle soirée…

La musique du M’Scheï, formation protéiforme initiée par Matthieu SCHEIDECKER, se nourrit de divers courants tels le jazz, la pop, le rock ou les musiques improvisées. Ayant débuté la batterie à l’âge de 11 ans, cet artiste multi-facettes, se passionne pour une grande variété d’esthétiques musicales, il compose et enregistre pour de nombreux projets musicaux ((métal, pop-rock, électro, jazz…) et s’intéresse beaucoup à la production musicale. Sa passion pour la composition l’amène à écrire pour son propre projet M’Scheï avec lequel il joue actuellement. Constitué de musiciens virtuoses, aguerris et accros à la scène, le M’Scheï ne demande qu’à se frotter à tous les espaces sonores susceptibles d’accueillir cette musique originale et audacieuse.

Ce projet atypique réunit un petit collectif de musiciens qui interprète les compositions de manière chaque fois différente et unique en chaque occasion.

Petros Klampanis bassiste a grandi en Grèce et vit à New-York. C’est là où convergent les musiques méditerranéennes et balkaniques qu’il choisira d’étudier le Jazz et la musique classique. Désormais installé à New York, le contrebassiste à la corde sensible, a depuis collaboré avec des artistes prestigieux, tels Shaï Maestro, Snarky Puppy, Yotam Silberstein, Oded Tzur et vient de sortir son album « Irrationalities ». Petros Klampanis, basé à la fois dans sa ville natale d’Athènes en Grèce et à New York, est reconnu comme « un musicien et compositeur formidable » (JazzTimes) « qui parle toujours avec le cœur » (Downbeat). Sur « Irrationalities », son quatrième opus en tant que leader, son deuxième album son premier album en trio et sa première sortie pour l’illustre label allemand Enja, il évoque la réalité permanente de la vie entre deux cultures, que Klampanis décrit comme « être constamment dans les airs ». A ne pas rater !

Une fois n’est pas coutume, ce premier voyage 2020 s’effectuera sur le Rhône, embarquement côté Ain à LAVOURS ! Laissons notre Imagination voyager sur le Rio Kwanza… (plus long fleuve d’Angola) !!

Chacune des chansons de Toto ST est à la fois une véritable balade au sein du paysage musical que propose l’Angola, ainsi qu’un retour aux racines profondes de la World music avec les rythmes de l’Afrique. Toto ST réussit une fusion exquise entre l’afro-jazz, la funk, la soul, le R&B et les rythmes africains comme le Kilapanga (rythme traditionnel d’Angola et du Congo). Mais c’est sur scène qu’il exprime au mieux le mariage de toutes ces influences.

Toto ST est une star de la musique angolaise, qu’il représente brillamment dans le reste de l’Afrique où il est reconnu parmi les grands, notamment au Congo et en Afrique du Sud, et naturellement quand il s’agit de vous faire découvrir des talents, BatÔJazz est présent !

Auteur, compositeur, interprète, Toto ST nous saisit dès les premières mesures de sa guitare électroacoustique. La voix évoque le folksong, le blues et la chanson d’Afrique de l’ouest, la soul et le fado. La musique et les chansons de Toto ST sont incroyables, elles nous font voyager entre l’Afrique, le Brésil, le Portugal et les États Unis, entre soul, blues, folksong, rythmes angolais et brésiliens. Puis nous lâchons tous les repères que l’on s’est trouvés et nous nous laissons emporter par la voix du chanteur, par le jeu de guitare du musicien et par la musique elle-même, dans des paysages musicaux qui nous sont apparemment connus

Un premier voyage qui nous emmènera loin !!

D’origine néerlandaise et américaine, Natascha Rogers commence la musique en autodidacte dès l’enfance. Elle pratique le piano avant de découvrir, à 16 ans, les percussions par le biais de la danse africaine qu’elle pratique assidûment.

Autodidacte en chant, sa voix se révèle et s’affirme au fil des concerts à travers ses collaborations. Elle assure à la fois les percussions et le chant qui font d’elle une artiste unique. Forgée de multiples expériences et rencontres, Natascha Rogers lance son propre projet fin 2010, autour de ses compositions mûries au cours des 5 dernières années et nourries de musiques afro-américaines, afro-cubaines et mandingue, de pop et de jazz, pour les mettre au service d’une musique plus contemporaine et en osmose avec son époque. C’est un voyage ébouriffant, aux multiples allers/retours, d’une rive à l’autre de l’Atlantique.

A la tête de son groupe, Natascha Rogers embrasse ce qui l’a nourri, les percussions de Cuba et d’Afrique, la rumba, la folk, le jazz… Son univers foisonne de toutes ces influences, assumées et travaillées.

Avec un sens de la mélodie qui touche, et une voix qui s’affirme, cette jeune musicienne singulière, livre sa propre définition de la world music : généreuse et authentique !

Guitariste nantais explosif et chanteur sensible au falsetto dévastateur, Arnaud Fradin bénéficie aujourd’hui, à travers « Malted Milk » d’une aura qui dépasse les frontières de l’Hexagone. Depuis deux décennies, Arnaud écume les scènes soul-blues européennes et américaines, après avoir fait acquis son art auprès des meilleurs maîtres de Memphis et du Mississippi.

Né au tournant du XXe siècle, le blues est l’instrument de résistance d’une Amérique noire rurale qui voyait la ségrégation prendre la relève de l’esclavage. Parce qu’elle est porteuse d’un message de dignité face à l’adversité, cette musique a fait depuis le tour du monde, mais les artistes de tous les continents qui se réclament d’elle aujourd’hui oublient trop souvent d’assumer l’héritage de souffrance et d’injustice sur lequel elle repose.

À la tête du Roots Combo, Arnaud Fradin   affiche sa légitimité à chanter le blues à travers une double démarche. En puisant avec respect dans le répertoire des maîtres du genre, passés et présents, il reconnaît pleinement le poids de l’Histoire ; les chansons qu’il emprunte à Skip James, Robert Johnson, Eric Bibb, Muddy Waters ou encore au Bob Dylan des origines, troubadour de la note bleue, évoquent le refus de la fatalité (Don’t Let Nobody Drag Your Spirit Down), racontent la fracture sociale (Hard Time Killin’ Floor), exigent la tolérance (I Can’t Judge Nobody), affirment l’amour (Good Morning Love, belle reprise de Luther Allison) et célèbrent avant tout l’inaliénable de la liberté.